Je viens de lire ce romain de Guy de Maupassant intitulé « La Parure » (1884). C’est un court romain classique qui raconte la vie de la belle Mathilde Loisel. En résumé, Mathilde, qui est une femme modeste, est obsédée par son apparence et par les choses qu'elle ne possède pas. Elle vit dans ses rêves, persuadée qu’elle mérite une vie de luxe. Elle passe ses journées à penser aux choses superficielles et croit qu’elle trouvera le bonheur dans la richesse. Mais cet attachement excessif à ses rêves finit par la mener à la ruine.
Cette histoire de Mathilde est très intéressante et nous pousse à réfléchir sur les vraies sources de bonheur et de satisfaction dans la vie. Aujourd'hui, beaucoup de personnes, comme Mathilde, poursuivent des illusions matérialistes qui, au final, ne mènent pas au bonheur.
Il est probable que c'est à cause de la pression sociale que les gens d’aujourd’hui se comparent constamment aux autres. Et cette comparaison entraîne un sentiment d’insatisfaction. On observe que les gens de nos jours, surtout les jeunes, n’hésitent pas à faire des sacrifices pour acheter des objets de luxe, des vêtements de marque, ou même des maisons au-dessus de leurs moyens, croyant que cela améliorera leur statut social ou leur bonheur. Il y a une forte tentation de vivre au-dessus de ses moyens. Cette course à la consommation peut conduire à un cycle de stress.
Dans l’histoire, Mathilde croyait que si elle avait de belles choses, elle serait heureuse. Cependant, après avoir goûté brièvement au luxe, elle découvre que cela ne lui a apporté que des problèmes. L'idée que « plus on possède, plus on est heureux » est en réalité une illusion. Aujourd'hui encore, beaucoup de personne poursuivent cette même idée, pensant que la possession de biens matériels les rendra plus heureux, mais cela mène souvent à la déception.
Mathilde vit dans un monde de rêves irréalistes, où elle imagine une vie bien plus grandiose que la réalité ne lui offre. Cela peut être comparé à la manière dont, aujourd'hui, beaucoup de personnes vivent avec des attentes irréalistes concernant leur carrière, leur richesse ou leur vie en général, souvent influencées par les médias et la société. Pourtant, il est essentiel d’apprécier les choses simples.
Maupassant critique subtilement la société de l'époque, en XIXe siècle, ce qui à mon avis est encore pertinent aujourd'hui, où les gens sont souvent jugés en fonction de leur statut économique. On apprend que Mathilde ne comprend pas la véritable valeur des choses. La parure, que Mathilde pense être un collier de diamants, s'avère n'être qu'un faux. Elle symbolise une illusion, tout comme l'idée que le bonheur provient de l’argent.
Maupassant nous montre aussi que la quête du matériel ne fait que dissimuler la valeur des choses plus importantes, que l'on n'apprécie souvent pas à leur juste valeur, comme l'amour, la famille, ou encore la paix intérieure.
La morale de l’histoire est que le bonheur vient souvent de la simplicité et de l'appréciation de ce que l'on a. Ce romain nous invite à trouver le contentement dans la réalité plutôt que dans des fantasmes ou des attentes impossibles à atteindre. Le bonheur ne réside pas dans les matérielles, mais dans l'acceptation de soi et de sa propre vie.
« La Parure » nous rappelle l'importance de la gratitude et de la simplicité, ainsi que des valeurs intemporelles qui restent essentielles dans notre monde moderne, aussi rapide et matérialiste qu’il puisse être.
Kallista Nadia Adrianne
Francophile, Éducation Enthousiaste et Fondatrice de French For You Indonesia
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